Le gouvernement doit appliquer la Loi 101 à l’école privée non subventionnée

La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal est satisfaite de l’avis du Conseil supérieur de la langue française, qui reprend la position de la SSJBM à l’effet d’appliquer la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées. Le français est en déclin rapide à Montréal, là où se retrouve la grande majorité des nouveaux arrivants. La solution du CSLF ne permet de colmater qu’une partie des échappatoires aux mesures scolaires de la Loi 101. Par exemple, il sera encore possible de contourner la Loi 101 par un séjour en Ontario ou ailleurs au Canada. De plus, l’effet de francisation de la Loi 101 au niveau primaire et secondaire est affaibli considérablement par l’absence de balises au cégep.

Le gouvernement du Québec doit faire cesser toute ambiguïté sur le caractère francophone de l’éducation au Québec et se prononcer dès maintement. Même un intervenant aussi modéré qu’André Pratte affirmait, dans un éditorial du 21 décembre 2008, que le gouvernement serait en droit de limiter l’accès aux écoles privées non subventionnées dans l’éventualité où la Cour suprême allait invalider la Loi 104. Ce qu’elle a fait en octobre dernier.